En savoir plus
Peinte en couleur, avec des bas-reliefs sur les quatre côtés ainsi que Jupiter, le dieu des dieux en aigle sur le sommet, le monument montrait avec évidence qu'une riche famille de marchands (de tissus) était enterrée ici, et non pas une famille ordinaire. Johann Wolfgang von Goethe s'y était également enthousiasmé en 1792 : « Peut-être la puissance de l'Antiquité n'a-t-elle jamais été plus ressentie que dans ce contraste : un monument, certes aussi des temps de guerre, mais néanmoins des jours heureux et victorieux et un bien-être durable d’une famille entreprenante de cette région ».
Image d'en-tête : © Günther Dixius
Le mausolée témoigne encore aujourd'hui de ce bien-être : dans la petite commune d'Igel, à une dizaine de kilomètres de Trèves en direction du Luxembourg et à proximité de la piste cyclable de la Moselle, le mausolée d'Igel se trouve toujours 'in situ', comme le disent les archéologues, c'est-à-dire à son emplacement d'origine. On pensait autrefois qu'il était la pierre tombale de la famille de Constantin le Grand et, par conséquent il n'a pas été démoli, comme l’ont été tant d'autres tombes.
Cette théorie s'est avérée fausse. Une autre théorie, selon laquelle le nom 'Igel' est dérivé de l'aigle ('aquila') au sommet de la colonne proéminente, est encore répandue aujourd'hui. Finalement, les Secundinier ont définitivement laissé leur empreinte pour la postérité.
Un incontournable pour les : marchands de tissu. Entrepreneurs funéraires. Randonneurs et cyclistes. Adorateurs de Jupiter et fans de mythologie.
Patrimoine mondial de l'UNESCO : 100%
Mortalité : 35%
Immortalité : 65%
CHUT ! SECRET D’INITIES :
Dans le musée Régional rhénan de Trèves, de nombreuses autres pierres tombales de la région de Trèves jalonnent la soi-disant « Route des tombes » (Gräberstrasse), une salle allongée qui n'a pas son pareil, non seulement en raison de l'ancienneté des pièces exposées (dont beaucoup sont entrées dans la collection dès la fin du XIXe siècle), mais aussi en raison des scènes quotidiennes incomparables représentées sur les pierres tombales. Des ours qui se battent contre des sangliers, des femmes qui se coiffent, des enfants qui vont à l'école, des gens qui rament, dansent, paient leur loyer, célèbrent des banquets ou vont à la chasse. Si vous regardez à l'extérieur à travers les fenêtres de la salle dans la cour intérieure du musée, vous verrez également une copie en taille réelle du mausolée d’Igel (actuellement recouvert d’un voile). Plusieurs fois par semaine, vous pourrez admirer dans la « Route des tombes » le théâtre de l'espace visuel « Au royaume des ombres », qui fait revivre les pierres tombales grâce à des projections élaborées. Vous trouverez de plus amples informations sur le site www.im-reich-der-schatten.de.
Image d'en-tête : © Günther Dixius
Le mausolée témoigne encore aujourd'hui de ce bien-être : dans la petite commune d'Igel, à une dizaine de kilomètres de Trèves en direction du Luxembourg et à proximité de la piste cyclable de la Moselle, le mausolée d'Igel se trouve toujours 'in situ', comme le disent les archéologues, c'est-à-dire à son emplacement d'origine. On pensait autrefois qu'il était la pierre tombale de la famille de Constantin le Grand et, par conséquent il n'a pas été démoli, comme l’ont été tant d'autres tombes.
Cette théorie s'est avérée fausse. Une autre théorie, selon laquelle le nom 'Igel' est dérivé de l'aigle ('aquila') au sommet de la colonne proéminente, est encore répandue aujourd'hui. Finalement, les Secundinier ont définitivement laissé leur empreinte pour la postérité.
Un incontournable pour les : marchands de tissu. Entrepreneurs funéraires. Randonneurs et cyclistes. Adorateurs de Jupiter et fans de mythologie.
Patrimoine mondial de l'UNESCO : 100%
Mortalité : 35%
Immortalité : 65%
CHUT ! SECRET D’INITIES :
Dans le musée Régional rhénan de Trèves, de nombreuses autres pierres tombales de la région de Trèves jalonnent la soi-disant « Route des tombes » (Gräberstrasse), une salle allongée qui n'a pas son pareil, non seulement en raison de l'ancienneté des pièces exposées (dont beaucoup sont entrées dans la collection dès la fin du XIXe siècle), mais aussi en raison des scènes quotidiennes incomparables représentées sur les pierres tombales. Des ours qui se battent contre des sangliers, des femmes qui se coiffent, des enfants qui vont à l'école, des gens qui rament, dansent, paient leur loyer, célèbrent des banquets ou vont à la chasse. Si vous regardez à l'extérieur à travers les fenêtres de la salle dans la cour intérieure du musée, vous verrez également une copie en taille réelle du mausolée d’Igel (actuellement recouvert d’un voile). Plusieurs fois par semaine, vous pourrez admirer dans la « Route des tombes » le théâtre de l'espace visuel « Au royaume des ombres », qui fait revivre les pierres tombales grâce à des projections élaborées. Vous trouverez de plus amples informations sur le site www.im-reich-der-schatten.de.
Horaires d'ouvertures
Le mausolée d’Igel est librement accessible.
Frais d'entrée
Le mausolée d’Igel est librement accessible, il n'y a pas de frais d'entrée.